L’équipe de Notaires Dugas & Dugas fait preuve de professionnalisme et de compassion pour régler toute procédure non contentieuse, notamment l’ouverture d’un régime de protection et l’homologation d’un mandat à Montréal et dans les environs.
L’homologation d’un mandat est une procédure officielle qui nécessite un certain délai. Les étapes à suivre pour qu’un mandat entre en vigueur ressemblent beaucoup à celles d’ouverture d'une tutelle ou d'une curatelle. Cependant, en plus de constater l’inaptitude de la personne présumée inapte, évaluations médicale et psychosociale à l'appui, le tribunal doit vérifier l’existence du mandat et sa validité.
L’ouverture d’un régime de protection est, depuis 1990, un processus judiciaire qui se déroule en plusieurs étapes.
Qui entame les démarches?
La personne elle-même, son conjoint, un membre de sa famille, un ami, un bénévole lui apportant aide et soutien peut faire la demande d’ouverture du régime, assistée ou non d’un notaire.
Si aucune personne ne fait la démarche, le directeur du CLSC ou d'un autre établissement de santé enverra la demande d’ouverture au Curateur public qui présentera lui-même la requête.
La demande d’ouverture de régime de protection
Une fois les évaluations médicale et psychosociale en main, la personne faisant la demande d’ouverture peut avoir recours à un notaire, accrédité ou non, qui se chargera des procédures (le notaire accrédité pourra tenir l'assemblée de parents, pouvoir qui est normalement dévolu au tribunal). Elle peut aussi mener seule cette opération. Attention : entreprendre soi-même une demande d'ouverture de régime de protection peut s'avérer complexe pour le profane!
Les frais d’ouverture
L’ouverture d’un régime de protection entraîne certaines dépenses (frais de cour et d’huissier, honoraires du notaire etc.). Selon la situation financière de la personne inapte, ces coûts peuvent être défrayés en totalité ou en partie par l’aide juridique, ou à même son patrimoine.
Par ailleurs, le Curateur public demande des honoraires lorsqu'il amorce lui-même la procédure d'ouverture d'un régime privé de protection.
Les documents à préparer sont :
La signification ou notification de la requête
Peu importe qui organise les démarches, l’on communique, à cette étape, la requête à la personne à protéger, à un membre de la famille et au Curateur public par l’intermédiaire d’un huissier (c’est ce qui s’appelle signifier la requête) ou par un autre mode prévu par la loi (c'est la notification).
Tant que le tribunal n’a pas confirmé l’inaptitude de la personne à protéger, celle-ci conserve l’exercice de ses droits civils.
Il faut aussi :
L’interrogatoire de la personne
Si la personne considérée inapte s'oppose au projet, elle peut demander à un avocat de contester en son nom l’ouverture du régime.
En vertu de la loi, le greffier de la Cour supérieure, ou un notaire accrédité, doit constater lui-même l’inaptitude de la personne par des questions. C’est l’occasion pour celle-ci (ou pour son avocat si elle se fait représenter ) de donner son avis sur l’ouverture d’un régime ou de manifester son opposition.
Composition de l’assemblée de parents
Pour être valide, l’assemblée de parents doit réunir au moins cinq personnes (membres de la famille, parents par alliance et amis). Sinon l’initiative des procédures sera transférée au Curateur public, car il est le seul à pouvoir être dispensé de cette étape.
L’assemblée de parents
Convoquée par le greffier à la date prévue par l’avis de convocation, elle a pour but d’examiner les rapports d’évaluation et de permettre à chacun de s’exprimer sur le régime de protection considéré et sur le choix du représentant légal ainsi que des membres du conseil de tutelle. La personne à protéger peut y assister ou se faire représenter par un avocat.
Le greffier dépose au tribunal le procès-verbal des délibérations de l’assemblée de parents et la demande d’ouverture de régime de protection.
Quand un notaire accrédité a tenu l’assemblée de parents, une procédure similaire s’applique.
L’audition et le jugement
L'audition n'a lieu qu'en cas de contestation. La personne inapte peut, si elle le veut, y assister ou être représentée par son conseiller juridique.
Dans son jugement, le juge ou le greffier tient compte des évaluations médicale et psychosociale, du résultat de l'interrogatoire avec la personne à protéger, des témoignages entendues lors de l’assemblée de parents et de tout autre élément de preuve jugé pertinent (écrits antérieurs de la personne, etc.) pour déterminer quel est, selon lui, le régime le plus approprié. Il nomme le représentant légal ainsi que les membres du conseil de tutelle. Ces nominations sont en vigueur à partir du jour du jugement.
Sont ensuite officiellement informés du jugement :
Le jugement entraîne l’inscription de la personne dans les registres des régimes de protection.
Pour toutes ces situations délicates, Vous pouvez compter sur Eric Dugas.
source : Curateur public, Gouvernement du Québec